Les tirages photographiques Fine Art ou tirages d’art impliquent nécessairement l’usage d’encre pigmentaire, pour la qualité du rendu et leur conservation dans le temps.
Encre en solution ou encre en suspension ?
Quand le colorant est dissous dans le solvant, on parle d’encre à colorant, quand le colorant est en suspension, on parle d’encre pigmentaire.
Le tirage à l’encre pigmentaire est dédié à la photo d’art
Dans l’encre à colorant, le colorant est de taille micrométrique, synthétique et moins coûteux à produire. Ces colorants sont plus fragiles et résistent moins bien à la lumière (notamment aux UV).
Par contre, l’encre pigmentaire, composée de pigments organiques, bien plus gros et entourés de résine synthétique, est beaucoup plus résistante à la lumière et à l’air, dans le temps. Les pigments se déposent sur le papier, sèchent et adhèrent au support sans pénétrer le papier.
Avec un tirage à l’encre pigmentaire les couleurs sont plus vives, denses, piquées, et le noir et blanc est ciselé et nuancé.
De par la qualité de son rendu, l’encre pigmentaire est dédiée aux travaux photographiques professionnels ou de haute qualité.
Un jet de bulles d’encre invisibles à l’oeil nu.
Il y a un rapport direct entre le nombre de gouttelettes d’encre et la qualité l’impression. Notre imprimante pro à jet d’encre (le “traceur” Canon ipf 8400) projette des gouttes d’un volume de 4 picolitres par l’intermédiaire de plus de 30 000 buses actionnées par un système piézoélectrique.
Pour en savoir plus ici sur notre traceur Canon, voir ici.
L’autre avantage indéniable du tirage à l’encre pigmentaire est sa longue conservation dans le temps.
Puisque l’impression photo est la combinaison de l’encre avec son support papier, nous avons choisi une gamme de papiers haute qualité, dont la longévité a été testée par le Wilhelm Research.
Papier Hahnemühle Fine Art Photo Rag pour Canon
Encadrement sous verre : conservation de 95 ans
Longévité Papier Canon Satin Photographic
Encadrement sous verre : conservation de 83 ans
Pour en savoir plus sur le papier Fine art, c’est ici.
Gestion des couleurs et profil ICC
Définition objective de la couleur ?
Nous ne disposons pas de “mètre étalon” dans le domaine des couleurs, puisque les couleurs sont d’abord, pour nous, des perceptions visuelles, des impressions et sensations. Autrement dit chaque couleur est représentée par un champ chromatique, qui est “un ensemble de teintes rattachées à un nom de couleur”.
(Lien vers la page Wikipédia sur la couleur).
Difficile donc, sinon impossible, de définir des couleurs objectives… même si en physique, on évoque les longueurs d’ondes de la lumière visible, les couleurs restent des perceptions de ces longueurs d’ondes. On en revient donc à la question : comment se mettre d’accord sur ce qu’est une couleur ? Or, c’est une question fondamentale pour l’étalonnage des couleurs. Il fallait une réaction…
Profil ICC : Comité International de la Couleur
Cette question a été tranchée par les professionnels de l‘industrie de la couleur, un vaste domaine économique, qui ont créé l’ICC, International Color Consortium (Comité International de la Couleur), chargé de créer un système universel de gestion des couleurs, qui s’imposerait à tous et à toutes les technologies, à l’image des standards. Ici, le lien vers l’International Color Consortium
Qu’est-ce qu’un profil ICC ?
Conséquence pour notre labo photo, comme pour tous les labos et studios photos pro : notre matériel doit présenter un “profil couleur” le plus objectif possible, qualifié, calibré : le profil ICC.
On parle de profil d’impression ICC quand on procède au “calibrage” d’un traceur avec un type d’une encre pigmentaire et un type de papier.
C’est l’étape primordiale de la “caractérisation” de nos traceurs, qui consiste à générer un profil d’impression ICC pour chaque papier.
Savez-vous que l’Atelier Ooblik vous propose des sauvegardes de vos fichiers photo ?