Hommage à Nicolas Bouvier On croit qu’on va lire L’Usage du Monde, et bientôt c’est L’Usage du Monde qui vous lie. Ça commence comme ça : dans un premier temps vous ne pouvez plus rien lire d’autre, passe encore… mais bientôt vous ne pouvez plus rien lire du tout. Il y a chez Bouvier cette manière d’essorer chaque instant de bonheur jusqu’à la dernière goutte essentielle, et de conserver ce distillat dans les fioles de sa mémoire pour y puiser sa survie chaque fois que le bonheur n’a plus voulu être au rendez-vous… et vous, à cette aune-là, vous percevez […]
Source : L’Usure du Monde
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